La Commission européenne a validé le rapprochement d'Alstom et General Electric en matière d'énergie. Pour un budget de 12,35 milliards d'euros, l'américain va intégrer les actifs énergie du français et créer de nouvelles entités.
L'une d'entre elles sera consacrée aux énergies renouvelables (EnR). Son siège sera installé à Paris. Elle regroupera les activités éolien en mer et hydroélectricité d'Alstom avec les activités éolien terrestre et stockage d'énergie de General Electric. L'entité sera dirigée par Jérôme Pécresse, aujourd'hui président de la branche Energie renouvelable d'Alstom et sera directement rattachée au PDG de GE, Jeff Immelt. L'entité constituera l'un des 7 pôles industriels de GE au coté des activités énergie/eau, pétrole et gaz, aviation, santé, transport et gestion de l'énergie.
"Le rapprochement des activités de General Electric et d'Alstom permettra de créer un leader mondial dans le domaine de l'énergie, avec un ancrage majeur en France", a réagi le ministre de l'Economie Emmanuel Macron. Dans le cadre de cette opération, GE s'est en effet engagé à implanter au moins quatre sièges en France : éolien en mer, hydroélectricité, nucléaire-vapeur et activité réseau.
"Dans le contexte de cette opération, General Electric s'est engagé à créer sous trois ans 1.000 emplois nets sur le périmètre de ses activités industrielles en France, y compris celles faisant l'objet du rapprochement avec Alstom", rappelle également le ministre. Pourtant en août dernier, le syndicats ont eu connaissance d'un plan de suppression de 1.000 emplois en France par GE. Pour la CGT, cette cession est un "dépeçage d'un fleuron industriel".